Remplacement des lentilles – presbytie 55+
Implants Premium + LASER

La cataracte est une opacification du cristallin liée à l’âge, c’est la maladie oculaire la plus courante. Le cristallin grandit tout au long de la vie, mais sa capacité à grossir et à s’épaissir est limitée. L’intérieur du cristallin s’épaissit alors progressivement, ce qui entraîne une opacification. Les changements métaboliques liés à l’âge ou même les blessures y contribuent également.

Ce processus se produit chez tout le monde à un moment ou à un autre de la vie. La cataracte commence généralement à affecter la vision vers l’âge de 60 ans. La cataracte se manifeste par une impression de vision trouble, comme un voile gris, une sensibilité accrue à l’éblouissement et une variation rapide de la puissance des lunettes.

L’opération de la cataracte est l’opération la plus courante et la plus réussie en chirurgie ophtalmique – 15 millions d’interventions sont réalisées chaque année.

L’opération de la cataracte consiste à retirer le cristallin opaque et à le remplacer par un cristallin artificiel (échange de cristallin). L’utilisation de différentes lentilles permet de corriger les défauts de vision existants tels que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie !

Lors d’un entretien de conseil, y compris Après un examen ophtalmologique préalable, nous examinons votre cataracte et vous expliquons les différentes possibilités de traitement et d’implants. Le traitement de la cataracte est en principe pris en charge par l’assurance maladie. Chez EyeLaser, nous vous offrons non seulement une longue expérience chirurgicale, mais aussi les implants de lentilles les plus modernes, des conseils complets – et tout cela sans attendre des mois. Nous pouvons même atteindre une indépendance totale vis-à-vis des lunettes si cela est approprié.

Autour de la chirurgie

Le seul traitement de la cataracte est la chirurgie. À ce jour, il n’existe pas d’alternative efficace ni de médicament permettant d’atténuer la gêne occasionnée par la cataracte ou de stopper sa progression.

Cette intervention, qui dure généralement moins de 15 min. L’opération, qui dure environ une heure, est généralement réalisée sous anesthésie goutte à goutte – seul un collyre est nécessaire pour anesthésier l’œil.

Étape 1 : Le chirurgien commence par retirer le cristallin opacifié par un minuscule accès.

Étape 2 : Le chirurgien implante ensuite une lentille artificielle calculée avec précision au même endroit.

Aujourd’hui, grâce à la technologie de pointe des lentilles, il existe de nombreuses possibilités d’adapter la puissance des lunettes aux attentes de chacun après l’opération.

Par exemple, dans le cadre de l’opération, l’acuité visuelle peut être parfaitement ajustée pour une vision de loin ou de près optimale.
Les lentilles dites . Les lentilles intraoculaires toriques (LIO) permettent ici également de corriger l’astigmatisme.
Si le patient le souhaite, il est également possible d’implanter des LIO multifocales ou des LIO EDOF (enhanced depth of Focus). Grâce à ces implants de pointe, il est souvent possible de ne pas porter de lunettes après l’opération.

Pour obtenir le meilleur résultat possible, il est essentiel de procéder à un examen et à une mesure complets et précis de l’œil, ainsi qu’à un entretien de conseil approfondi. Nous prenons volontiers le temps de vous expliquer toutes les variantes et options possibles et de les faire correspondre à vos souhaits et à vos idées.

Quelques jours après l’opération, vous pouvez déjà profiter de vos « nouveaux yeux », même si une certaine période d’adaptation et de légères variations de l’acuité visuelle sont tout à fait normales au cours des premières semaines. Pendant cette période, les gouttes oculaires aident à soigner et à contrôler la cicatrisation.

Malgré la précision des mesures et des calculs, il peut arriver, dans de rares cas, que la cicatrisation de la plaie entraîne un écart par rapport à l’objectif souhaité. Mais ne vous inquiétez pas, même dans ce cas, il est possible de perfectionner le résultat par une courte intervention de correction.

Cataracte – comment la remarquer

Tout d’abord, une sorte d’opacité se fait sentir, souvent dans l’obscurité, et l’on est parfois plus sensible à la lumière que d’habitude. Les patients disent souvent qu’ils pensent voir à travers des lunettes sales ou une vitre sale. Mais il est également clair que chacun ressent les choses différemment – et que chaque manifestation est différente. L’opacification du cristallin est rapide chez certains, mais très lente chez d’autres.

Souvent, le cristallin s’opacifie à tel point que la myopie augmente fortement ou que l’on ne voit plus rien avec des lunettes. Mais l’inverse peut également se produire : la vision est soudainement meilleure sans lunettes qu’avec.

Quoi qu’il en soit, il convient de consulter rapidement un ophtalmologue. L’œil y est examiné en détail et un test de la vue est effectué. Une lampe à fente permet de déterminer si la cataracte est présente ou si d’autres causes sont responsables des troubles. Pour ce faire, il est généralement nécessaire de dilater la pupille.

L’opération de la cataracte est l’une des interventions les plus sûres et les plus réussies de la médecine. Le médecin et le patient décident ensemble du moment opportun pour l’opération, en fonction de l’intensité des symptômes.

L’enquête préliminaire

Afin de garantir un maximum de sécurité et de précision dans le cadre de l’opération, il est très important de procéder à un examen préalable complet et précis. Au cours de cet examen préliminaire, de nombreuses mesures et analyses sont effectuées, nécessaires à l’adaptation précise du cristallin artificiel.

La pupille est également dilatée à l’aide de médicaments. Veuillez donc noter que vous ne pouvez pas conduire pendant 3 heures après cet examen. L’idéal est de demander à une personne de confiance de venir vous chercher. Un rapport d’évaluation du médecin généraliste est très utile si vous devez prendre régulièrement des médicaments ou si d’autres traitements importants sont régulièrement nécessaires.

Le jour de l’opération

Le jour de l’intervention, veuillez prendre un petit-déjeuner normal et prendre vos médicaments comme d’habitude. Toutefois, évitez de vous maquiller, d’utiliser des crèmes pour le visage, du parfum ou de l’eau de toilette.

L’anesthésie locale

En règle générale, l’anesthésie de l’œil pendant l’opération se fait à l’aide de collyres. Ainsi, l’impact de l’opération reste faible et les effets s’estompent rapidement après l’intervention. Un sédatif à faible dose peut également être utilisé en complément. Dans de rares cas, une injection à côté de l’œil ou une anesthésie générale peuvent être effectuées si une immobilisation absolue de l’œil est nécessaire.

Préparation

Après la dilatation de la pupille à l’aide de gouttes ou l’insertion d’un comprimé dans la fente palpébrale, le patient est conduit au bloc opératoire en tenue spéciale (blouse, cagoule, etc.).

Le patient est installé sur la table d’opération, puis le champ opératoire est proprement recouvert de draps et de films stériles. Il va de soi qu’une oxygénation suffisante est assurée, mais elle est néanmoins surveillée par un oxymètre de pouls pendant toute la durée du séjour au bloc opératoire.

Un écarteur de paupière est ensuite mis en place pour maintenir l’œil ouvert pendant l’intervention. Pour éviter le dessèchement de la surface oculaire, l’œil est humidifié en permanence avec un liquide spécial.

La chirurgie

L’opération se déroule sous un microscope à haute résolution. Une minuscule incision est pratiquée sur l’œil d’une main ferme. Cet accès permet d’ouvrir la capsule du cristallin, qui entoure le cortex du cristallin et le noyau comme une enveloppe. Le cristallin opacifié peut alors être fragmenté et aspiré à l’aide d’ondes ultrasonores. Il ne reste que la capsule vide du cristallin, appelée sac capsulaire.

La lentille étroitement enroulée est alors introduite dans l’œil par la petite incision, où elle peut se déployer lentement dans le sac capsulaire.

Enfin, les plaies sont scellées et un antibiotique est administré dans la chambre antérieure pour prévenir les infections.

Ensuite, l’œil est encore soigné avec une coque oculaire.

Peut-il y avoir des complications ?

L’opération de la cataracte est l’une des interventions les plus sûres et les plus réussies de la médecine. Cependant, une opération comporte toujours des risques. Jusqu’à 95% des opérations de ce type se déroulent sans incident, les cas restants présentant des complications. Il s’agit toutefois de complications qui peuvent être traitées directement par le médecin et qui ne laissent aucun problème.

Voici quelques-unes de ces complications possibles et les mesures prises pour les éviter :

• Dans de rares cas, la pression intraoculaire peut augmenter ou diminuer après l’opération. Le traitement se fait généralement à l’aide de gouttes ou de comprimés.
  Le gonflement de la cornée peut retarder la récupération de l’acuité visuelle après l’opération. La plupart du temps, aucun traitement spécifique n’est nécessaire. Dans de très rares cas, notamment en cas de faiblesse congénitale de la couche la plus interne de la cornée, un transfert de cornée peut s’avérer nécessaire.
• Si l’appareil de suspension est trop faible ou si le sac capsulaire est défectueux, la lentille artificielle ne peut pas être fixée dans le sac capsulaire. La lentille est alors soit implantée devant le sac capsulaire, soit fixée à l’iris, soit cousue. Parfois, une autre intervention est nécessaire. En cas de gonflement de la rétine, les gouttes ophtalmiques spéciales sont généralement bien efficaces. Dans de rares cas, une IVOM (injection de médicaments à l’intérieur de l’œil) peut être nécessaire.
• Les décollements de rétine consécutifs à une opération de la cataracte sont extrêmement rares. Dans ce cas, le traitement est effectué au laser ou par une autre opération appelée pars plana vitrectomie (PPV).
• Même la perte de la vue ou de l’œil ne peut être exclue avec certitude, par exemple en cas d’hémorragie massive ou d’infection grave. Toutefois, le risque n’est même pas de l’ordre du pour mille.

Après l’intervention : comment continuer

La première nuit après l’opération, l’œil est protégé des contacts involontaires par un pansement et une coque oculaire.

Les premiers jours, l’œil peut souvent pleurer et gratter un peu, et la sensibilité à la lumière et à l’éblouissement n’est pas rare. La vision est encore un peu floue et l’acuité visuelle fluctuante les premiers jours. Les symptômes disparaissent généralement au bout d’une semaine et le résultat final est obtenu au bout de 8 à 12 semaines environ.

Pendant cette période, il y a quelques éléments à prendre en compte que nous ne voulons pas passer sous silence ici. Certaines ne concernent que les premiers temps après l’opération, d’autres sont à prendre en compte à un peu plus long terme :

• Les gouttes ophtalmiques prescrites doivent impérativement être prises exactement selon les instructions du médecin. Il n’y a pas de surdosage possible, si l’œil est suffisamment humide, l’excès de liquide s’écoule simplement. En cas de doute, il est donc préférable d’utiliser une goutte de trop plutôt qu’une goutte de moins.
• Une visite de contrôle est généralement programmée le lendemain de l’intervention et d’autres suivront dans la période qui suit. Ils sont définis individuellement avec le médecin.
• Évitez de toucher l’œil, en particulier d’exercer une forte pression sur le globe oculaire, au cours des premières semaines.
• Quelques jours après l’opération, il est déjà possible de se laver les cheveux et le visage, mais avec la prudence qui s’impose. Le contact avec du savon et du shampoing doit être évité. Le sauna et la natation ne sont pas recommandés avant au moins 6 à 8 semaines.
• Évitez le maquillage et les crèmes pour les yeux pendant les quatre premières semaines.
• La conduite d’un véhicule est généralement à nouveau possible après environ une semaine. Dans ce cas, il est toutefois indispensable d’obtenir l’autorisation de l’ophtalmologue.
• Sport et activité physique : évitez les efforts physiques importants et les environnements sales ou poussiéreux pendant la première semaine suivant l’opération. En revanche, l’activité physique normale – par exemple les tâches ménagères – ne pose pas de problème. La ligne directrice générale est la suivante : le sentiment et le bon sens. Évitez tout ce qui vous semble imprudent ou risqué et interrompez votre activité si elle provoque une gêne.
• Si, au cours des premières semaines après l’opération, la vision est vacillante ou vacillante, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. En effet, la lentille artificielle ne s’adapte que lentement à son nouvel environnement, de sorte qu’elle est encore un peu lâche au début. Pendant cette période, il est également possible que la lumière incidente soit réfractée au bord de la lentille de manière à créer des reflets que l’on perçoit comme des objets en forme de croissant. Si l’œil vous gratte ou si la nouvelle lentille ressemble encore à un corps étranger, c’est également normal. Cela est dû au fait que les incisions dans l’œil guérissent ou que la surface de l’œil s’assèche plus rapidement que la normale l parce que les gouttes pour les yeux contiennent de la cortisone. On peut y remédier avec des larmes dites artificielles (gelée ou gouttes). Cependant, après un certain temps, ces troubles disparaissent complètement.

En règle générale, la vision se rétablit assez rapidement après l’opération, en quelques jours. Des fluctuations de l’acuité visuelle et des troubles modérés, tels qu’une sensation occasionnelle de corps étranger ou un larmoiement, peuvent toutefois persister pendant un certain temps. Si le résultat diffère encore de l’objectif souhaité en raison de la cicatrisation de la plaie, une correction avec des lunettes provisoires peut être utile dans de rares cas dans l’intervalle.

En cas d’urgence

Si, en particulier dans les 14 jours suivant l’opération, vous ressentez une douleur soudaine et intense ou une détérioration brutale de votre vision, contactez immédiatement un ophtalmologue ou rendez-vous aux urgences. Même si vous voyez soudainement des flashs lumineux et des « nuages noirs » dans un œil – il est nécessaire de consulter immédiatement. En cas de doute, mieux vaut une fois de trop qu’une fois de moins – n’hésitez donc pas le cas échéant.

Ce que l’on appelle la cataracte

Le cristallin artificiel est généralement implanté dans ce que l’on appelle le sac capsulaire, qui entoure le cristallin comme une enveloppe naturelle. Au cours de la cicatrisation, les tissus se rétractent d’abord et finissent parfois par s’opacifier. Cela se traduit par une lente détérioration de la vision et une vision floue. Cette « persistance de la cataracte » peut apparaître au bout de quelques semaines chez certains patients et au bout de plusieurs années chez d’autres. Si – pas de quoi s’inquiéter ! Un traitement laser court et indolore permet d’éliminer avec succès la cataracte en quelques minutes. Une récidive après le traitement au laser est quasiment impossible.

Le patient reçoit une anesthésie locale sous la forme d’un collyre ou d’une seringue placée près de l’œil.

Dans un premier temps, une petite incision est pratiquée sur le bord de la cornée, ce qui permet au cristallin naturel d’être liquéfié et aspiré.

La lentille multifocale est insérée à cet endroit à la place de la lentille retirée. Les lentilles multifocales utilisées permettent – comme leur nom l’indique – une représentation simultanée et nette de différentes distances. Ainsi, après l’intervention, les patients peuvent retrouver une vision nette de près comme de loin.

Après l’intervention, l’œil est protégé des influences environnementales telles que la saleté et la poussière par un cache-œil, ce qui permet à l’incision de bien cicatriser dans les jours qui suivent.